Dormir, rêver peut-être

Le rêve (ou la rêverie, la "rêvasserie" dont les scientifiques ont montré les bienfaits sur le fonctionnement cérébral) peut nous aider à supporter le tragique de la vie, les grincements sinistres du destin, la méchanceté gumaine, les aléas et l'absurdité toujours renaissante du monde tel qu'il ne va pas...
Ainsi, me suis-je endormi tout l'après-midi hier; qu'avais-je de mieux à faire, àprésent que j'ai perdu, jusqu'à plus ample informé (mais assez de rêver!) la seule relation qui m'apportait un peu de joie; décidément cela est impossible de garder une relation plus d'un an un an et demi, j'ai beau faire, rien: il y a de quoi devenir fou tant cette vie est absurde; faites du bien autour de vous, aimez les gens, en contrepartie, déceptions, mécompréhensions, malentendus, absence de la moindre reconnaissance.
Alors oui le rêve, consolation des peines de la vie et elles ne manquent pas, elles...Mais voilà concrètement je ne parvenais plus à dormir pour le coup d'où recours au somnifère qui bousille la mémoire encore un peu plus et lendemain vaseux et risque de faire repartir le cycle infernal...
Il parait que je suis égocentrique selon mon frère; lorsque en visite chez notre mère je me suis plaint de l'absence de tout appel ou sms de la part de ma belle-soeur ou de ma nièce que j'aimais comme ma fille, voilà la réponse: "égocentrique" (sic)!

J'ai répondu: "c'est humain quand on a une toute petite famille d'attednre un petit interet de celle-ci; un minimum de reconnaissance"; ça n a jamais tué personne et c'est si bon de faire du bien autour de soi...non?

Je finis par croire qu je suis anormal tant cette société accepte ces "valeurs": mais comment font les gens pour sembler s'accomoder de cette atomisation des êtres, de ce culte effréné du moi; qu'est-ce que ce moi sans les autres, sans ce flux affectif qui le nourrit, lui donne force, sécurité, solidité, richesse.
Je dois à tout prix accepter la solitude; la loi de la société actuelle, tout incompréhensible qu'elle soit pour des gens de ma génération, ou on l'accepte avec une lucidité douloureuse ou on la fuit dans le rêve et ses ersatz ou on la change (mais je ne suis pa,s plus de taille à la faire)