Les beaux quartiers
Hier "rentrée" des cours de soutien scolaire à Neuilly; cette reprise m'a occupé, fait oublier les tracas de la vie, et coupé de mon environnement habituel; de nouveau a opéré ce charme indéfinissable des beaux quartiers, avec leur calme, leur propreté, l'harmonie de leurs immeubles. il y règne une aisance que l'on peut décliner à divers niveaux, à commencer par l'aisance des gestes que donne le confort matériel; peut-être suis-je naïf et que les choses ne sont pas telles qu'ellles m'apparaissent mais disons, que le sachant, je reste sensible aux simples apparences et je laisse au rêve son pouvoir; je sais trop bien que, souvent à mes dépens, je rêve les monde plus que je le perçois mais la vie est si dure, violente, terrible, cruelle que, comme les enfants, j'éprouve très fort ce besoin d'imaginer la vie et de me laisser perendre au jeu de ces mirages...
Faiblesse? Je veux bien l'admettre mais très tôt je me suis vu dans la nécessité de me construire une "néo-réalité" pour ne pas sombrer, pour ne pas devenir fou, pour ne pas mourir...