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Choses vues entendues sues
20 mars 2020

La médecine, la démarche scientifique et le monde moderne

Comme beaucoup de gens ici, j'observe l'énorme gouffre entre la parole officielle et la réalité du terrain; ainsi des masques; je ne parviens pas à en trouver; ainsi, du gel.
Seul point "positif": pas de contrôle dont on nous rebat les oreilles; je respecte la loi en me munissant de l'attestation de dérogation et en la renseignant au mieux.
Sinon et à titre personnel, ma thérapeute m'a envoyé une prescription pour renouvellement des médicaments; toujours rien. Facteurs disparus?
Il faudra faire avec c'est-à-dire sans; cela étant, comme je suis passé de un heure à deux heures de méditation/jour,j'ose espérer que mon sommeil sera amélioré (les études notamment américaines qui datent des années 70 l'ont observé).


En ce qui est de ce gouffre dont je parlais tout à l'heure, il faudrait apporter des nuances; elles concernent la démarche scientifique elle-même. On aura remarqué les changements même mineurs de M. Salomon qui fait le point chaque jour de l'évolution de la pandémie. Pourquoi? Deux raisons à mon avis: d'une part les informations remontent du terrain et changent car c'est le temps dit "réel" qui est ici en cause; on colle au plus près de cette évolution et on découvre de nouvelles réalités; je suppose qu'il en est de même de toute épidémie. Le temps réel est de fait une nouvelle appréhension du temps, à échelle très fine, à l'ère d'internet; nous en avons maints exemples dans le domaine politique, social, économique, financier; au plan psychologique çà peut nous donner le tournis, comme un film à l'accéléré.

La démarche scientifique: elle est fondée classiquement sur le respect des faits et le doute; soit une observation, elle doit être vérifiée, contrôlée, validée par de nombreuses équipes et en médecine aboutir à un consensus quant aux conclusions dirigées vers les médecins et vers le grand public, ce qui diffère on le comprendra.

Autre considération; je suis frappé par les données qui nous sont communiquées, jour après jour. Je pense à notre pauvre voisine, l'Italie; certes, le système médical semble insuffisant par rapport à celui de la France.
Mais, ayant étudié la démographie qui m'a passionné, je suis stupéfait qu'on ne rapporte pas les données brutes à d'autres données qui expliquent les différentiels entre pays.

Ainsi de la structure par âge; l'Italie compte une proportion plus importante de personnes âgées, par exemple. Pourquoi ne pas nous livrer des données strictement sous forme de ratios par pays et, alors, on aura une vision plus exacte des choses.
J'espère que la collaboration des sciences sociales a lieu activement.

Enfin, il y a un point très important; en médecine, qui n'est pas, hélas  pour nous, une science exacte les consensus sont en réalité le résultat de débats, comme une côte mal taillée; déjà dans les sciences dures c'es le cas (j'écoutais ,une émission sur la Physique avec l'astrphysicien Elbaz; il faisait état de plusieurs théories sur l'évolution de notre univers). 
En médecine c est encore plus vrai. Tout le monde a déjà vu à la télé ces équipes de médecins et de soignants qui discutent soit un daignostic (on compte environ 50.000 entités morbides) soit de la stratégie thérapeutique à adopter.
L'être humain est vivant, donc largement imprévisible; chacun est différent, on en a des illsutrations constamment. Un seul exemple: chacun d'entre nous connaît des gens qui ne réagissent pas de la même manière aux mêmes médicaments ni aux mêmes aliments.
L'être humain est complexe avec des dimensions dont il convient de prendre la mesure: génétique aux différents niveaux: populationnel, familial, personnel, culturel, économique, etc

L'Antiquité grecque l'avait compris: "tu ne soignes pas un malade mais Calliclès ou Alexandre."

 

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Commentaires
L
7 Le pronostic serait l’acte de naissance de la medecine moderne. Le savant introduit la notion de « prognose » en vue, paradoxalement, de moderniser un peu plus Hippocrate. Le pronostic hippocratique, et ses previsions des jours qui doivent voir la maladie se terminer, ne pourrait-il pas au contraire apparaitre comme une charlatanerie datee ? Non, nous dit Littre. Le pronostic est d’abord « induction » a partir d’observations particulieres. C’est le fruit d’une
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B
Bjr<br /> <br /> Prenez soin de vous et de vos proches...
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