La nature a horreur du vide

Je pensais à cette vieille formule qui a eu son heure de gloire ce matin tant je reçois d'informations ou de possibilités de cours à droite et à gauche. Pouce!

Et je ne parle pas de ce surencombrement partout notamment dans les grandes villes, source parmi d'autres du stress actuel: gens, objets, informations, notre malhereux cerveau, "invention" très ancienne est-il conçu pour loger et surtout traiter un telle masse; ce matin à la radio il était question d un "hub" informatique à Marseille connectant les données de partout, soit un gigantesque distributeur et centre de triage pour une parie du monde.

Je me sens débordé souvent car les problème est justement ce qui mérite d'être suivi,ce qui peut être rejeté sans conséquences, ce qui a de la valeur.

La nature humaine devarait-on dire aujourd'hui a horreur du trop-plein (quant à la nature physique, on sait que le vide spatial est un faux vide parcouru qu il est par toutes sortes d objets ou d ondes de fréquences différentes.

On ne s'étonnera plus du succès hélas souvent commercial des retraites ici ou là, dubesoin de nature calme, de s'isoler (je comprends cette fois cette propension): que de fosi j ai eu un mouvement de colère face à la cohue dans les expos (j y vais de plus en plus rarement) ou simplement par la bousculade dans le métro; mon frère m'a rapporté qu à Châtelet, il a éprouvé une sensation de tournis l'a saisi; cela m'arrive aussi quelquefois gare St Lazare avec ces flux qui n arrêtent pas et se croisent sans cesse...

On est étourdi, comme matraqué par l'afflux de sensations; trop c est trop; d une part, notre cerveau peut-il "traiter" toutes ces stimulations? d autre part elles donnent une impression de désordre, et on se sent "perdu", comme "déboussolé".

Mon frère, encore, évoquait le mouvement actuel de population quittant Paris ne serait-ce que par périodes vers la province; mais problème: on assiste à un formidable déplacement vers tout l Ouest du pays perçu comme épragné; mais pour combine de temps?

Déjà j ai entendu que les Bretons plutôt accueillants commencent à saturer.

L'être humain a-t-il la capacité d'accueil voulu. Bien sûr on pensera aux traders et autres opérateurs veillant sur plusieurs écrans et répondant à trois appels à la fois.
Mais je crois que in fine et tôt ou tard le prix à payer sera élevé.

La vie est décidément bien difficile; aujourd'hui on a du mal à trouver le bon équilibre entre la suroccupation qui "fait classe" et l ennui qui ronge certaines existences.

Encore un signe de la crise multiforme de ce temps!