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Choses vues entendues sues
4 juillet 2019

Une ville difficile, une société difficile, une vie difficile

D'aucuns me reprochent de me plaindre constamment; comme je ne me sens pas dans la position de l'accusé ni de la victime, j'essayerai de montrer ce qu'il en est de la réalité de la plainte dont on m'accuse.

Tout d'abord cette plainte signifie ma sensibilité à ce monde qui m entoure; il faudrait être de bien mauvaise foi pour dire que ce monde qui nous environne soit devenu plus simple...Certains ne sentent rien... moi je sens ces choses d autant plus que je suis mis en difficulté plus qu avant, c est clair; un exemple entre mille; je compte partir en stage dans le Jura pour quinze jours avec l école ocidentale de méditation; d'abord je trouve que c est assez cher (mais tout augmente c est vrai) et de plus on me demande à renseigner une cinquantaine d items (est-ce que je pars pour la Terre-Adélie?) plus une autorisation de mon médecin. Est-ce que je me rends en zone intertropicale avec les maladies y afférant?

Et il en est de même pour tout aujourd'hui.

Autre exemple: je me rends chez ma thérapeute (je rappelle que c est la seule personne, le seul être de chair et de sang que je rencontre régulièrement en ce moment.) Eh bien, à l aller comme au retour, incidents du métro; qu 'utiliser comme mode de transport  alternatif? Le vélo si à la mode en ville qui a déjà provoqué des accidents mortels; les distances sont trop longues de toutes façons.

Au retour, sur une ligne ordinaire, fréquentée, à l heure de pointe, plusieurs incidents à déplorer: arrêts en plein parcours, changement de train, après un très long arrêt. Curieux le nombre de gens qui traversent les voies ces temps-ci; c est du moins la version officielle; je ne comprends pas bien les motivations de ces personnes. Ou on nous précise (si toutefois on daigne nous informer) qu il y a des problèmes d alimentation électrique.

Plus de paperasses pour n importe quoi, plus d informations très privées à transmettre (il est vrai qu avec internet hélas on commence à s habituer; rien de privé ne subsiste, le trafic des données se porte bien.

A côté de çà, on apprend que les plus riches s enrichissent encore; la France étant devenu un pays béni des dieux sous cet angle: Bezos, le patron d Amazon étant au top, c est le richissime Pinault qui occupe la seconde place rejoignant le club très fermé des centimilliardaires (oui, on a du forger un mot pour dire ces richesses dépassant l imagination)

La Franc macronienne se porte bien et nous très mal; malgré le déchaînement de l hostilité sur Linkedln (quelques "unités" me séparent du millier de followers avec l entrée prestigieuse de Matthieu Ricard).

Et si vous ajoutez à ce lent naufarge de la France mes tourments personnels qui ne cessent pas je trouve qu il est vraiment, vraiment difficile de garder les sourire...

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Commentaires
S
Cela me fait pensé quand on a un démangeaisons réel pour X Y Z raisons la démangeaisons est bien réel, là, et quand on cède à l'envie de se gratter sur le coup cela fait du bien mais après on a encore envie de le faire et on tombe dans un cycle infernal.
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M
Bonjour Jean-Louis,<br /> <br /> Je rejoins le commentaire précédent. Grattez, grattez il y a aussi du positif et c'est celui-là qu'il faut ressortir et chasser toutes les embûches qui se trouvent sur votre route quotidienne, car oui il y en a de plus en plus, mais c'est comme pour l'âge il faut faire avec. Exercice : enterrer toutes les mauvaises choses de la journée et regarder autour de vous seulement les plus belles.<br /> <br /> bonne journée quand même.<br /> <br /> à bientôt
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P
Tes tourments personnels, écris-tu Jean-Louis, "hic jacet lepus", il ne s'agit pas pour toi "de garder le sourire" mais de le retrouver. Un autre toi (le même mais libéré de ses entraves) trouverait mille plaisirs aux aléas mineurs que tu racontes. Il est très improbable que dans ta journée d'hier, tu n'aies pas eu l'occasion de croquer une scène cocasse, un petit billet charmant, un sourire aperçu. Et si tu essayais de pondre une anecdote émouvante, un clin d'œil rieur, une pirouette sémantique, un rayon de lumière dans un couloir sombre. Fais ça, et, promis, je renonce à te demander comment diable tu peux utiliser en 2019, un clavier qui ne possède pas la touche apostrophe !
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