Cousines et famille...
Repas "en famille" hier chez Dupont à Convention, famille entre guillemets car je suis loin de pouvoir réunir comme le quadragénaire de samedi dernier des dizaines de personnes comme il l a eu fait naguère. IL paraît que çà se aiat dans les grandes familles en France. Ce n est pas mon cas.
Donc j avais rendez-vous avec mon frère (d'emblée "crise de nerfs" de ma part, lui reprochant de me rencontre seulement pour des questions administratives, hier remise d un chèque, ma contribution à l hébergement à l EHPAD).
Nous devions rencontrer une cousine de 83 ans (que le temps passe vite!) habitant dans la banlieue chic de Paris, Boulogne, qu elle trouve snob. Elle a été elle aussi médecin rhumatologue mais assez vite s est reconvertie dans le pharma business avec un cousin qui a disparu (!) lui-même médecin, qui n a pas exercé dans la bonne ville de Nice (ville du repli de sa famille depuis Tunis) parce que "çà l aurait agacé de passer son temps à écouter les jérémiades des petites vieilles; assez misogyne, il est homsexuel déclaré.
J'ai trouvé cette cousine en forme; je l apprécie pour son intelligence et le courage dont elle a du faire preuve; en effet, d une part elle a pour géniteurs un acromégale diabétique (une sorte d ogre mais qui ne me faisait pas peur étant petit) et une femme très petite de taille et passant ses visites chez ma grand-mère maternelle à se plaindre de son mari. De plus V. a perdu son mari il y a plusieurs années d un cancer; c était un "beau gosse", ingénieur appartenant à la bonne bourgeoisie (je me souviens encore du mariage alors que j étais étudiant à Paris dans les locaux select du Cercle Militaire où un de mes oncles médecins avait ses entrées; deux clans en présence, la "tunisienne" et ses rares proches et les "français" un peu guindés et distants). Elle l aimait beaucoup cet homme (mais tout a un prix en cette vie et je crois qu il succombait facilement aux charmes du "beau sexe", comme on ne doit plus dire.
Mais ce n est pas tout: elle a perdu un de ses deux fils, le préféré, Jean-Philippe, d un avc dans la quarantaine; enfin, les deux belles-soeurs se détestent; quant à ses petits-fils, elle les voit peu; elle reprend souvent son récit de vie; elle s est toujours sentie marginalisée.
Mais je me sens très proche de V.; j ai de bons souvenirs d un voyage commun avec elle, sa mère et la mienne dans la région de Chambéry alors que j avais 5 ans.
Ce matin j étais de très mauvaise humeur; de nouveau perte d un objet cette fois perte de mon porte-monnaie. J ai horreur de perdre un objet; bien sûr ce n est pas la fin du monde hien?
Surtout quand on met en balance le sort de cette femme dynamique et fine qui affronte les misères de l âge avec courage;par certains traits elle ressemble psychologiquement à ma mère; hier elle m a avoué que je ressemblais à ma mère (haut du visage), ec que je savais, mais çà a le don de m agacer.
La vie comme elle va...et plutôt difficilement, toute cette période, pour moi: perte d une relation précieuse, consultation décourageante d un nouvel orl qui a insisté sur ma perte auditive (voyelles et compréhension des mots; rien que çà; je ne m en étais pas aperçu, Docteur, désolé; il m'a ordonné fermement de porter à demeure ces aides auditives miniatures qui m empoisonnent et remplacent mes ennuis par d autres. pour ce praticien, je dois les porter pour stimuler les neurones et ne pas déprimer; je n'ai toujours pas compris; je ne me sens pas déprimé et je ne vois pas bien en quoi les neurones seraient stimulés; du coup je retournerai chez l ancienne orl! un médecin pour moi cest avnt tout un psychologue)
Que la vie est compliquée et que la vie est compliquée quand on est anxieux et que la vie est encore plus compliquée quanfd on est anxieux, seul et en train de vieillir....