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Choses vues entendues sues
12 mars 2019

Être optimiste, être pessimiste, être soi-même...

J'ai un peu honte de moi ce matin; de plus je me sens triste et j ignore pourquoi.

Mais je pense que chercher toujours à comprendre est rn théorie une bonne chose: plaisir intellectuel. Mais ce plaisir débouche souvent sur une impasse car il n'est pas possible de se dechiffrer à tout coup; il est vrai qu hier, la télé remarchant j ai visionné un documentaire sur la SS...Mais cette raison est-elle la bonne raison?

Va savoir: peut-être ai-je été trop affecté par la triste vie de Rudyard Kipling; l auteur des "histoires comme çà" a en effet été cruellement éprouvé par le sort: perte de sa petite fille adorée puis de son fils durant la grande guerre.

Les critiques britanniques ont souligné que la poesie de Kipling disait la peine du grand homme mine de rien, en transposant...pudeur de ce peuple, vu d ici?

Je parlais de honte.

Voici: un Monsieur dans mes âges que j ai rencontré très peu à Paris, homme très cultivé, ancien élève des jesuites et du celebre College Stanislas, amoureux de la langue anglaise au point qu il rêve en anglais, ex latiniste et helleniste a recemment intègre la maison de retraite de sa mère décédée à  103 ans.

J ai fait la connaissance de cet homme à la Philotechnique, où on dispense des cours pour adultes en toutes matières; j y ai suivi une vingtaine de cours de toutes sortes.

La première fois j ai été touché par la gentillesse à monbegard de ce monsieur; une affectivité etonnante à Paris et qui m a fait du bien.

J ai appris que M.C. retraité du bâtiment militait au rpr; et j ai apprécié ce goût partagé pour l étude.

Je devais le revoir bien après mais je lectrouvais bien vielli et cette vision m a rebuté oui je me dois de le dire.

Et ici on est au coeur de ma problématique: le vieillir; cet homme me renvoyait une image insupportable de la vieillesse.

De moi quelque part: cachez moi cela que je ne saurai voir.

Du coup j evitai cette rencontre speculaire douloureuse; je souffre suffisamment comme çà...

Ces derniers jours j ai reçu un appel de cet homme avec un message sur répondeur...j ai longuement hésité; en plus sa voix me paraissait difficile à comprendre. 

Je passe les deatails.

Appel hier; je reponds et nous avons eu une longue conversation sur les maisons de retraite, nos scolarités respectives, les langues anciennes; il m avouait sa preference pour le grec ancien ( je l ai étudié un peu et j en aime la musicalité quoique le latin plus rude a ses beautés).

Bilan de cette communication de plus d une heure?

Comment dire? Mitigé pour moi.

D une part j observe que tout contact me fait du bien; d autre part je suis frappé par je ne sais quelle froideur chez cet homme; tout va bien pour lui semble-t-il: avoir quitté Oaris, abandonné sa chienne, occuper la chambre de sa mère, se trouver isolé en pleine campagne...

Rien; aucun impact!

Il a évoqué sur le même ton neutre comme s il s agissait le vecu d un autre le fait que les pensionnaires se deplacaient en fauteuil roulant...

Comment peut-on être un autre pour paraphraser Montesquieu?

Je ne sais quoi penser; il.m est imposdible de me mettre dans la tête de cet homme...

Eu egard au pessimisme (comment ne pas l être quand j ai vu à la tele que des Polonais habitent sans probleme de conscience sur les charniers pres d Auschwitz? Comment?) qui est le mien des années lumiere me separent de cet homme.

Par ailleurs je sais que l optimisme est conseillé par des maitres spirituels et par Spinoza.

Ces derniers considerant l existence en elle-même independamment du moi.

Le bouddhisme nous enjoint à tegarder les choses, toutes les choses avec indifference ou plutôt in-difference.

Comme un tableau qui horrifie au meme titre qu un tableau chrmant ( dans le premier cas je pense à Gustave Doré dans le second à  Chardin) serair regardé avec la meme distance.

La chose EST. Pour elle-même, pas pour moi.

Que je sois ou que je ne sois pas ...

Mon dilemme insurmontable étant: être optimiste comme nous le repetent les coaches en tous genres seraient me faire violence et me renierctel que je suis.

Autant dire à Paul Celan de faire le clown. 

Etre pessimiste pour etre moi-même et en accord avec mon etre profond et ette vrai du coup avec kes autres.

Deplacant le curseur c edt le refoutable problème de soi en société qui sectrouve posé. 

Je n ai pas trouvé de solution jusqu ici.

Y en a-t-il?

Je ne veux ni mentir ni me couper en deux.

Peut-être n ai-je pas été bien dressé pour vivre en société?

 

 

 

 

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Commentaires
M
Bonjour Jean Louis,<br /> <br /> J'adore la dernière phrase : Peut être n'ai-je pas été bien dressé pour vivre dans la société. Il faut arriver à s'accepter tel que nous sommes, mais ce n'est pas toujours facile. Votre Monsieur est un homme très cultivé et comme vous aussi vous êtes cultivé, cela vous apporte un bien être, sauf qu' à votre différence ce Monsieur ne s'embarrasse pas de sentiments. Se protège-t-il ? pas spécialement je pense, soit qu' il est comme cela de naissance ou alors les douleurs de la vie l'ont obligé à être ainsi. C'est pour cela que votre conversation d'une heure vous a laissée "mitigé", très heureux de partager des idées communes mais un peu dérangé par ce manque de sentiments. Bonne journée
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