La priorité aux entreprises
Maintenance du site ce matin d où mon retard à écrire ce blog...
J'ai mis à profit ce temps pour réfléchir un peu à ce qui nous arrive en France.
La "nouvelle" politique qu on nous sert est décidément bien ancienne entre Thatcher et Barre en plus libéral encore, l inénarrable Barre, économiste "ditingué", auteur d une somme pour étudiants, dont j ai encore en mémoire le répétitif et inutile "nous allons sorir du tunnel"; on n'a rien vu...
Je pense que, en matière d ultra-libéralisme, aujourd'hui, il est difficile de faire mieux ou plutôt pire.
Le champ lexical du macronisme a un mot-fétiche, conjugué à tous les modes: entreprises, entreprises, entreprises.
Les cadeaux à ces entreprises d'où viendrait le salut et où les salariés ne se sont jamais senti aussi mal (burn-out, déprime de la rentrée...) se multiplient; le discours est lénifiant, trompeur et opportunément compliqué.
Ne nous y trompons pas; derrière les apparences du social humaniste, il y a une réalité, une seule, profondément injuste, clivante et inégalitaire. On favorise le monde des (grandes) entreprises et on assomme encore et encore les classes moyennes et décidément les retraités, vrai coeur de cible. L'homme idéal (ou la femme idéale) du macronisme, c est le start-uper jeune, dynamique qui deviendra grand, un peu comme Jupiter quoi!
Comme a très bien dit un journaliste: sont favorisés les retraités pauvres ayant à déclarer des heures supplémentaires.
Tout est dit!