Une société malade

Hier c est d argent qu il était question et de ce qu il faisait des humains...

Ce matin alors que je me sens fatigué et quelque peu préoccupé de mon état de santé avec toujours cette solitude, subjective et objective qui est toujours la mienne, j avoue être encore une fois dans l embarras...du choix; la fameuse crainte de la page blanche, cela peut être aussi surabondance (il y a tant de sujets qu on est paralysé de même que dans les boutiques parfois il y a tant de (pseudo)choix qu on en reste paralysé).

Parmi d autres phénomènes qui font de ce monde (je rappelle que monde en grec c est cosmos soit ordre, qui s'oppose à chaos soit désordre, néant, abîme) une petit enfer (je n'ai jamais vécu une telle folie de ma vie!) il y a la tension extrême qui habite les gens. Jamais il ne nous aura été donné de voir et d entendre une telle surréactivité méchante et en définitive égocentrée (c est à celui qui fera le plus entendre sa voix, qui sera le plus agressif, le plus "teigneux", le plus insolent. Il n y a plus d éthique; seuls compte l agressivité, la férocité, bref la violence sauvage.

Deux exemples sans compter la furie actuelle: la judiciarisation des rapports humains à la "mode" étatsunienne. pour un oui pour un nom hop on vous colle un procès. A croire que les gens ne savent plus se parler calmement, régler les conflits "à l amiable", sans compter hélas pour certains la promesse d un pactole à la clé...

Deux exemples donc: à propos de la Corée du Nord, qui n est ni un modèle de démocratie (au fait qu en est-il de la démocratie en Europe?) ni un pays touristique idéal j ai assisté à une scène incroyable: un auteur invité par la présentatrice d une émission de grande audience et passionné par ce pays de l interpeller violemment: "vous n y connaissez rien..." etc. Je passe sur le reste; je félicite la journaliste pour son sang-froid et le sourire qu elle a fait en réponse.

Second exemple: on sait le sort inouï de cruauté réservé à nos amies les bêtes dans certains abattoirs d où le mouvement qui grandit en faveur du régime dit "vegan"; les promoteurs de la défense des animaux s'attaquent maintenant aux boucheries avec brutalité au point que certains commerçants en arrivent à recruter des vigiles!

A chaque jour son incident, sa ou ses révélations sur l intimité de tel ou tel, dans uen surenchère de méchanceté gratuite, de délation, de révélations "croustillantes". Je crois que les réseaux "sociaux participent puissamment de cette dérégulation forcenée et de cet anonymat qui déresponsabilise et de l humain stimule la bassesse et la brutalité. 

Fabrice Midal parlait dans un de ses ouvrages de "tendresse" du monde!

Où la voit-il, cette tendresse? A moins qu il ne s agisse d un idéal ou du monde des "sages"?