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Choses vues entendues sues
3 juin 2018

Une jeune fille qui en veut...

Hier samedi mes deux élèves; je ne dirai jamais assez ce que je dois à mes élèves en soutien scolaire pour mon propre équilibre. Qui soutient l'autre du coup, du prof ou de l élève? Les apparences doivent être corrigées...

Le matin un jeune que je suis depuis deux ans; sa mère a fait appel à moi en cours d année alors qu' il est interne hors de Paris et n y revient pour les week-ends...J en ai été flatté; on m apprécie donc...

L'après-midi une jeune fille à la fois douée, cultivée et perfectionniste; je sors de la séance épuisé mais aussi quelque part cela me fait du bien, m'oblige à donner le meilleur de moi-même, à me hausser au-dessus de mon niveau habituel. Cette élève semble satisfaite de mes prestations. C'est la gagneuse-type; on la sent dotée d une volonté de fer (ce n est pas mon cas). Elle compte intégrer la prestigieuse Sciences Po.
A mon avis elle en sera capable malgré la proportion d admis: quelques centaines de postes pour des milliers de candidats.

Je repense à mes études qui se sont étirées en longueur (j y ai quand même glané des diplômes). A nouveau se pose à moi cette lancinante question: pourquoi?

Je ne sais pas; je faisais partie de ces élèves qui se voient attribuer la trop célèbre appréciation: peut mieux faire. Qu'est-ce qui se trouve dans ce hiatus entre la possibilité et la réalisation? Allez savoir! Une indolence "naturelle", une certaine immaturité, une absence de motivation claire et ferme...Quoi encore? Peut-être des parents "absents" peu intéressés par leurs enfants sur ce plan (je fais cette hypothèse un peu audacieuse: et si les parents, certains parents craignaient une concurrence de la part de leurs rejetons? bien sûr inconsciente.

Ce matin je me rends au dernier cours d un "surdoué" sur le Bouddhisme. Tri-diplômé: docteur en chinois, docteur en sanscrit, agrégé de philosophie. Cela me rend "malade" ces gens-là avec leurs facilités écrasantes.

Mais justement la sagesse bouddhisme nous enjoint de nous accepter tels que nous sommes, avec nos limites et nos capacités.

Mais j y pense est-ce que la grande question de nos brèves existences n est pas celle de l aptitude à être bien avec soi-même?

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