Vertige de la page vierge

De nouveau ce "vertige de la page vierge"...Mais je m'efforce toujours aussi de lutter contre; je me sens d'autant plus paralysé que je ne reçois plus beaucoup de visiteurs; on a beau dire, çà aide et çà encourage. Mon frère m'a conseillé d'ouvrir une page Twitter (comme Trump?); j'avais déjà conté mes déboires sans fin, l'impossibilité qui me rend "fou" de récupérer l ancienne page malgré des essais renouvelés; alors autant repartir à zéro. Il paraît que la page Twitter offre de nombreuses possibilités, je veux bien le croire (et puis profitons des possibilités d un époque que je n aime pas).

En définitive il y aurait des sujets à aborder: l'affreux crime de Liège (pauvre Belgique à laquelle mes rattachent tant et tant de bons souvenirs: l expo universelle de 1958 de Bruxelles avec son atomium, le voyage à Bruges avec un couple ami cher (hélas perdu...de vue; on "perd" beaucoup de gens; caractéristique de l'âge), enfin je n'oublié pas cette cousine inhumée à Bruxelles, mariée à un belge "original" à la fois alcoolique chronique et marchand d'armes (sic), mort de l'alcool hélas; ni l une ni l autre ne m aimaient; ma cousine sous le prétexte que j ai survécu à sa mère morte de la maladie à laquelle j ai survécu (!) et lui dès la première rencontre m'a "torpillé" sans doute sous l influence de sa femme. Ainsi va la vie...

Sinon je vais devoir une fois encore faire face à la solitude redoutée: mon jeune homme de ménage ne reviendrait que le 15 juin et ma thérapeute s'absente un long moment. Il faudra faire avec....encore une fois...L'association japonaise ferme aussi pluieurs jours (loi des séries)

Il me reste mes élèves encore une partie de juin; mais hier (c est très rare), j ai annulé mes cours, ne me sentant pas bien.

Pour lutter contre cette solitude, mon frère me conseille d aller au cinéma, mais je n en ai pas envie; c est toujours compliqué chez moi; je me sens blasé, je préfère la lecture, cela me rappellerait trop le jeune, fou de cinéma, qui m a abandonné à mon sort, provisoirement? Il me donnait du courage...

Une fois de plus, j observe la différence entre les êtres: mon frère n'a pas vécu grand chose de ce que j ai vécu et moi de ce qu il a vécu...

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, dit-on à juste titre.