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Choses vues entendues sues
17 février 2018

Pessimisme et méditation

Ici j ai souvent évoqué mon pessimisme à la fois "naturel" (je veux dire "historiquement déterminé par le temps de ma naissance et de ma petite enfance; cela étant, je sais bien que des gens ont souffert beaucoup plus que moi; je lis l'autobiographie de Roman Polanski; son enfance fut cauchemardesque et pourtant il triompha de l adversité. Peut-être faudrait-il tenir compte de la génétique) et lié à ma vie actuelle, dans une ville qui se dégrade (pollution, saleté, transports insuffisants, moins fréquents, impolitesse des gens, obsession justifiée de la sécurité etc) et un pays qui ne va pas bien à l image de l Occident tout entier.

Alors que faire sinon compter que sur ses propres ressources, chacun étant préoccupé par la contemplation de son nombril?

J ai recours à la méditation et en suis à deux heures par jour; une séance le matin et une le soir.

J ai observé un phénomène curieux que j essaye d expliquer: le soir la séance paraît beaucoup plus courte que la matin où au contraire la durée objective est surestimée. Il semble que lorsque je ne suis pas tendu, ou dans l'attente de quelque chose ou d actions à mener je ressens cette diminution (cela peut aller jusqu à une estimation de deux tiers en moins!). De plus le niveau de vigilance joue, moins éveillé je sens moins le temps passer, enfin lorsque l état émotionnelle est intense même résultats.

En dehors de cela il est malisé de dire ce que génère cette méditation qui a fait de Mathieu Ricard " l homme le plus heureux du monde " selon les spécialistes". Il faut dire qu il a à son actif des décennies de méditation sous le "contrôle" de maîtres expérimentés.

J ai noté des in-sights ou prises de conscience, ce qui est plutôt positif; une moindre fragilité à confirmer. 
Mais il est vrai qu étant curieux de nature il est surprenant de "voir" le fonctionnement de l esprit "en direct". Un exemple: un mot, une idée, venus on n sait d où tarverse l esprit sans rapport aucun avec le contexte externe ou interne. Je comparerais cela à une "décharge orpheline, l équivalent d un tremblement du corps (?). A creuser.

Enfin çà m occupe et développe en moi du courage, de la persévérance, de la patience, on en a bien besoin en une époque aussi imprévisible, où le défis sont à relever en permanence.

A lire Ricard ou Midal ou André la méditation serait un soin de l âme (et du corps semble-t-il) "idéal" pour une époque ausi tourmentée.

Un kit de survie pour temps d Apocalypse.

 

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